Des comptes positifs malgré un canton qui dépense beaucoup trop ceci grâce aux impôts supplémentaires des citoyens et citoyennes fribourgeois
Le groupe UDC prend acte avec inquiétude des comptes du canton de Fribourg pour 2024.

Les résultats sont en grande partie dû à l’augmentation des entrées fiscales et des taxes. Sans les 2,5% d’augmentation qui représente 37,5 millions les comptes cantonaux auraient été encore plus difficile à boucler.
Ces montants démontrent une fois de plus que la politique hors de contrôles des EPT est une nouvelle fois compensé par les impôts des habitants de notre canton. 95.2 EPT en plus dans les comptes 2024 c’est une charge que notre canton peut difficilement supporter. Les charges en personnel sont en constante augmentation et elles ont pris l’ascenseur depuis 4 ans, ceci sans que la qualité du service aux habitants de notre canton soit réellement améliorée.
Les charges de personnel, même si elles sont en parties compensées, sont beaucoup trop élevé. Nous demandons au Conseil d’État de revoir la politique d’engagement notamment dans l’enseignements supérieurs.
Nous saluons la provision pour le HFR, ces montants seront obligatoires pour l’avenir de notre hôpital. L’utilisation de la fortune de l’État pour combler les dépenses inutiles de ces dernières années combattues uniquement par l’UDC est un très mauvais signal.
Concernant les investissements notre groupe salue partiellement la bonne évolution qui a un impact positif pour notre économie. Mais un bémol est à mettre à cet enthousiasme, les nombreuses procédures ainsi que les charges très onéreuses des mandataires et des différentes entreprises qui suivent les chantiers coûtent très cher à notre canton. Le parc immobilier de l’État prend de la valeur mais il devra être amortis ce qui sera de plus en plus difficile à supporter pour les finances de notre canton. Il est essentiel de tenir compte de cette évolution pour la suite. Le groupe UDC attend que la réduction des charges souhaitée dans le cadre du plan d’assainissement permettent l’amortissement inhérent aux importants investissements.
Le Conseil d’État doit mettre l’accent sur la maîtrise des coûts et sur la volonté de renoncer aux dépenses. Notre groupe sera attentif à ce que le canton n’utilise pas une hausse des taxes où des impôts pour compenser un déficit devenu structurel dû à une politique hasardeuse trop dépensière.