Discours du 1er août du président cantonal
En ce 1er août 2025, alors que notre pays s’illumine de feux, de drapeaux et de fanfares, que résonne l’hymne national dans tout le pays, je vous adresse modestement quelques mots aux côtés de notre comité directeur cantonal que j’ai l’honneur de présider.

Ce jour symbolique nous rappelle que la liberté n’est jamais acquise une fois pour toutes. Elle n’est ni automatique, ni garantie par avance. Elle est le fruit d’un héritage précieux, légué par celles et ceux qui ont osé dire non : non à l’arrogance des puissants, non aux règles dictées d’ailleurs, non à la soumission. Ces hommes et ces femmes ont choisi de rester debout, de défendre leurs valeurs et de décider librement de leur avenir face à l’arrogance des puissants.
Cet esprit, nous le portons toujours aujourd’hui dans notre parti. Il vit dans chaque section locale, dans chaque citoyenne et citoyen qui refuse que la Suisse se fonde dans un vaste puzzle technocratique, dans chaque paysan qui travaille avec fierté pour nourrir notre population, dans chaque famille qui élève ses enfants et construit son avenir dans le respect, l’effort et la liberté.
Nous sommes UDC parce que nous savons que la citoyenneté implique une responsabilité.
Aujourd’hui, la Suisse est mise sous pression. Des accords obscurs se discutent dans notre dos, des normes étrangères cherchent à s’imposer à notre droit, et certains nous expliquent que notre modèle serait dépassé alors qu’il a justement fait ses preuves. Cette dérive ne se corrige ni avec des slogans ni avec des compromis tièdes, mais avec du courage, des convictions claires et des actes concrets — ici même, dans notre canton, nos communes, nos foyers, nos choix de tous les jours.
Je suis souvent frappé par l’écart grandissant entre ce que ressent le peuple et ce que décident certaines élites. Cette fracture est grave : elle affaiblit notre cohésion nationale et alimente la résignation autant que la colère. À l’UDC, notre mission est de maintenir ce lien vital entre le pays réel et les décisions politiques. C’est une tâche exigeante, parfois ingrate, mais essentielle.
Je veux aussi m’adresser à la jeunesse, à celles et ceux qui cherchent encore leur place dans une société qui semble s’éloigner d’eux. Je leur dis : la Suisse a besoin de vous. De votre franchise, de votre énergie, de votre volonté de vérité. La liberté, la responsabilité, le respect des limites et des devoirs ne sont pas des reliques : ce sont les fondements indispensables à tout avenir digne de ce nom. Engagez-vous. Prenez la parole. Soyez les auteurs de ce qui vient.
Le 1er août ne doit pas être un simple moment de nostalgie. C’est une occasion de se recentrer, de se poser une question simple mais décisive : que suis-je prêt à faire pour que la Suisse reste la Suisse ? Non pas une Suisse parfaite ou figée dans une image d’Epinal, mais une Suisse vivante, enracinée, imparfaite et libre. Une Suisse à taille humaine. Une Suisse construite sur la confiance, et non sur la soumission.
En ce jour de fête, je vous invite à la fierté, à la lucidité, et surtout à l’action. Là où vous êtes, dans ce que vous faites, chaque jour. Car la liberté ne survit pas dans les discours : elle vit dans les actes.
Merci pour votre engagement, votre fidélité, votre détermination. Je suis fier de présider un parti qui ne baisse pas les bras. Et je suis fier de le faire avec vous pour Fribourg, pour la Suisse, pour notre avenir commun.
Bonne fête nationale à toutes et tous.