Sauver la démocratie directe – Oui à l’autodétermination
Dernièrement notre honorable ancien Conseiller fédéral est sorti du bois pour dire tout le mal qu’il pense de l’initiative pour l’autodétermination, qui ne serait pas moins qu’une « félonie politique » !
Mais on connaît maintenant la chanson des campagnes pré-initiatives UDC. Economie suisse prédit l’abolition de tous les accords économiques. Et la bien-pensance nous prophétise la fin du monde : on nous annonce que l’acceptation de l’initiative signifie l’abolition des droits fondamentaux et donc le fameux retour « aux heures les plus sombres de l’histoire ». Une fois n’est pas coutume, on nage en plein délire !
Cette initiative ne demande que l’application des décisions votées par le souverain. Ne fait-elle pas que rappeler que le pouvoir suprême, en Suisse, c’est le peuple et les cantons (art. 148 al. 1 Cst. féd.). La question de savoir qui a, dans une société, le pouvoir suprême, qui a le dernier mot, est un débat philosophique depuis des siècles. Avant c’était le Roi, durant quelque temps ce fût des dictateurs. Maintenait ce sont certains juges, qui souvent s’improvisent « jugislateur ».
L’UDC propose que ce soit le constituant (le peuple et les cantons). Car depuis quelques années, le souverain se permet de prendre des décisions contraires à celles prônées par l’establishment. Le peuple n’ayant pas compris, on ignore ses décisions et par la même occasion, on bafoue, sans scrupule, la volonté populaire ! Elle est là la réelle « félonie politique » ! Pour l’UDC non, il est temps de sauver la démocratie directe. Je voterai oui à l’initiative pour l’autodétermination.