Risque d’ingérence européenne – Oui à l’autodétermination
Selon les détracteurs du refus à l’adhésion à l’EEE en 1992, la Suisse allait s’écrouler, plonger dans les abysses, et retourner à l’âge de pierre. En 2018, peu de monde déplore encore ce refus. Ces mêmes détracteurs ont une nouvelle prophétie: les abysses nous menacent à nouveau. Seul moyen d’éviter l’enfer et la damnation, nous soumettre, législativement parlant, à un patron bruxellois, incompétent et renié par nombre de ses pairs.

Primo, si effectivement 600 accords bilatéraux étaient menacés, ces derniers seraient anticonstitutionnels et notre gouvernement hors-la-loi. Deuzio, pourquoi devoir poser une base légale pour la surveillance des assurés, autre objet de nos votations du 25 novembre? La «suprématie» européenne est une fois de plus intervenue dans nos affaires internes, mettant en cause nos contrôles existants. Ce qui nous a forcés à créer une base légale afin de garantir des prestations sociales, en les maîtrisant mieux, notamment par un contrôle accru.
Le risque de dérive interventionniste ne cessera d’augmenter. Il s’agit d’éviter qu’un gouvernement européen, réagissant à l’émotionnel et condamnant le rationnel en le jugeant populiste, ne soit tenté de s’ingérer dans la gouvernance de notre pays, la Suisse, qui reste prospère, travailleuse et respectueuse de la dignité humaine au travers de sa Constitution.
Je voterai avec conviction oui le 25 novembre à l’initiative pour l’autodétermination. Pour le respect de notre démocratie, acquise souvent dans la douleur et garante de notre souveraineté.