Poursuivre mon engagement pour la Suisse, avec Fribourg.
Depuis quatre ans, au Conseil national, je défends mes convictions – les vôtres, celles pour lesquelles vous m’avez élu en octobre 2015. Un environnement préservé grâce à un aménagement du territoire adéquat, une agriculture familiale et productrice, une attention portée aux plus faibles… Le 20 octobre 2019, je sollicite à nouveau votre confiance: au Conseil national, comme au Conseil des Etats, je poursuivrai le travail, fidèle à mes engagements.
Agriculture: j’ai interpellé le Conseil fédéral en 2018 à propos de la numérisation de l’agriculture: le «smart farming», agriculture intelligente, permet de cibler l’utilisation d’engrais et de produits phytosanitaires dans une optique plus écologique grâce, notamment, à des drones, des tracteurs autonomes, des robots et des infrastructures de communication mobile étendues. Les agriculteurs innovent: j’ai demandé (motion en 2019) que l’aquaculture soit reconnue. Je m’engage aussi à ce que les budgets consacrés au monde paysan soient maintenus afin d’assurer une agriculture familiale et productrice. Et j’ai invité le Conseil fédéral (motion en 2018) à asseoir le site principal d’Agroscope à Fribourg ce qui engendrerait de nouvelles places de travail.
Mes engagements se sont tournés vers les proches aidants: ma motion, acceptée en 2018 contre l’avis du Conseil fédéral par le National, a été acceptée par la Commission des Etats et sera traitée en plenum cet automne. Elle demande que les personnes sans formation reconnue et qui travaillent auprès de personnes âgées et/ou handicapées puissent se former en cours d’emploi et que leurs compétences professionnelles soient justement rétribuées.
Je n’oublie pas les associations et sociétés à but culturel qui, désormais, comme leurs consoeurs sportives, ont obtenu l’équivalence dans l’exonération de la TVA. Adoptée en 2019, ma motion doit encore être examinée par les Etats. Coopération internationale: j’ai proposé (motion en 2019) que le budget de la Division sécurité humaine, à l’intérieur du crédit cadre de la coopération internationale, soit doublé à 5%. Il m’est apparu logique de prendre toutes mesures utiles avant l’éclatement de conflits plutôt que de venir réparer les dégâts après.
Petit retour sur Fribourg: j’ai demandé au Conseil fédéral (interpellation en 2017) de donner aux cantons davantage de compétences pour protéger la biodiversité, les paysages et le climat. Autre interpellation (en 2018) à propos de la politique de fermeture des voies CFF lors de travaux d’infrastructures (exemple de la ligne Romont- Chénens l’automne dernier). C’est tout cela que j’entends poursuivre, pour la Suisse, avec Fribourg. Et avec vous !