Oui à une démocratie directe et à une Suisse indépendante
Contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, il n’y a pas à choisir entre économie et démocratie. Et même si cela devait être le cas, mon choix serait celui d’un pays souverain et indépendant.
Selon nos opposants, l’initiative pour l’autodétermination risquerait de nous couper du monde et de menacer notre économie à cause des accords internationaux qui pourraient être dénoncés. Cependant, ces accords ont été signés dans le respect de notre Constitution. Dès lors, ils ne seront pas remis en cause tant que le peuple suisse ne décidera pas de les modifier. Et, si cela arrive, la volonté populaire devra être appliquée et les accords renégociés.
D’un autre côté, quels seraient les intérêts de nos partenaires commerciaux à rompre ces accords? S’il y a accord, c’est qu’il y a une volonté et des intérêts réciproques. Ce n’est pas l’autodétermination du peuple suisse qui va changer cela, bien au contraire! Les investisseurs étrangers peuvent s’appuyer sur une stabilité à long terme, qu’ils ne trouvent nulle part ailleurs! Nos pères se sont battus pour leur autodétermination. Ne sacrifions pas l’héritage qu’ils nous ont légué juste pour faire bonne figure et nous soumettre à l’Union européenne qui nous jalouse, qui va mal, et dans laquelle les peuples ont besoin d’avoir un pays de référence tel que le nôtre pour sa souveraineté populaire.
Le peuple suisse doit rester le souverain suprême. Ceci, sans que des juges étrangers ne viennent approuver ou non nos décisions. Dire oui est pour moi une évidence.