Loi sur les armes : un diktat inadmissible, inutile et contraire à nos traditions
Lors de la votation sur l’accord Schengen en 2005, le Conseil fédéral se voulait rassurant en indiquant qu’il n’y aurait donc pas « de reprise automatique des nouveaux actes développant l’acquis de Schengen ».
Mais nous devrons nous prononcer le 19 mai prochain sur une modification de la loi fédérale sur les armes consécutive à la reprise de la directive 201/853 de l’UE, en lien avec l’accord Schengen. En résumé, Bruxelles ayant décidé, nous devons appliquer leur décision docilement, contrairement à ce qui avait été promis.
Cela ne fait d’ailleurs que commencer puisque cette directive prévoit déjà à son art. 17 que la Commission européenne devra soumettre au Parlement européen en 2020, puis tous les 5 ans, un rapport sur l’application de la directive, avec en particulier les nouvelles modifications à adopter. Cette modification n’est donc que le début de l’engrenage dans lequel nous mettons le doigt.
Je suis d’avis que ce diktat est inadmissible pour un pays qui se dit souverain et je refuserai par conséquent la révision de la loi sur les armes soumise en votation le 19 mai prochain qui est inutile et contraire à nos traditions.