La Suisse doit rester politiquement libre et indépendante
Les valeurs d’indépendance et de liberté inscrites dans notre Constitution fédérale sont la pierre angulaire de notre politique. Notre autodétermination, le respect des droits du peuple, notre prospérité et la sécurité de notre pays reposent sur ces valeurs. Pour une Suisse indépendante et libre, il faut une politique proche des citoyens, avec des lois par le Peuple pour le Peuple.
La préservation de notre liberté économique et de nos libertés individuelles est étroitement liée à l’indépendance politique de la Suisse. La responsabilité individuelle et l’entrepreneuriat, l’innovation et l’autodétermination ne sont possibles que si nous sommes indépendants. Ceux qui sont indépendants et libres, n’acceptent aucun décideur étranger, ne sont pas obligés de reprendre les lois étrangères, n’acceptent pas les fonctionnaires et les juges étrangers. Car, avec des décideurs étrangers, cela signifie des lois, des interdictions et des règles dénuées de sens et éloignées des citoyens.
Les relations bilatérales et les accords avec des intérêts réciproques sont à conserver. En revanche, une politique d’intégration de l’UE est à rejeter, car elle aura pour objectif final de nous rendre membre de l’UE ou de nous rendre tellement dépendants que nous en ferions partie de facto.
L’accord institutionnel serait la fin du bilatéralisme, car la Suisse céderait la législation, la juridiction et une partie de l’exécutif à l’UE. Plus jamais les citoyens ou parlementaires élus ne décideraient de nos lois et règlements, mais des politiciens, des juges et des fonctionnaires de Bruxelles. Si nous devions répondre aux exigences de l’UE, cela reviendrait à abandonner le droit de vote à Bruxelles et à accepter deux prémisses. Premièrement, la Suisse devrait assumer toutes les évolutions juridiques actuelles et futures en termes d’accès au marché selon les goûts et envies de l’UE. Deuxièmement, nous devrions non seulement adopter aveuglément le droit de l’Union, mais également accepter la Cour de justice des Communautés européennes (CJCE) en tant qu’organe ultime de surveillance.