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La nouvelle loi sur le CO2: anti-paysannerie!

Les taxes qu’implique la nouvelle loi sur le CO2 représentent une charge supplémentaire d’environ 1’500 francs par ménage suisse et par année.
Pourtant, le Conseil fédéral évoquait, il y a quelques années, un modeste coût supplémentaire d’une quarantaine de francs.

Les agriculteurs s’engagent d’ores et déjà efficacement dans la lutte contre le réchauffement climatique au moyen de mille et un petits moyens à leur disposition. Alors ne risquons pas une pandémie de Pochevide-19 après celle du Covid-19! L’agriculture émet des gaz à effet de serre à hauteur d’environ un quart des émissions totales. En cause, le méthane qui provient des flatulences des bovins et le protoxyde d’azote en provenance de l’épandage d’engrais azotés minéraux; à quoi on peut ajouter un peu de CO2 émis par les tracteurs et autres machines agricoles. Alors, l’agriculture «coupable» d’émissions de CO2 combat la loi qui voudrait diminuer ces mêmes émissions? Eh bien oui et la démarche est cohérente.

Le meilleur atout d’une nature durable

L’agriculture se construit sur la nature mais elle n’est pas stupide au point de détruire son propre outil de travail! Depuis des centaines d’années, elle s’applique à soigner ses sols, à protéger ses eaux, à utiliser avec parcimonie toute forme d’engrais néfastes, elle développe la recherche. Et puis, force est de constater que la loi sur le CO2 n’atteint pas l’objectif de réduire les gaz à effet de serre. Elle ne résoudra pas le réchauffement climatique que connaît notre planète. Elle implique des contraintes qui mettent en péril l’agriculture et l’approvisionnement de notre pays.

Les taxes que la loi veut imposer aux ménages et entreprises du pays frappent également les exploitations paysannes: pensons au diesel alimentant les moteurs des machines agricoles. Les moteurs alternatifs utilisés dans l’agriculture connaissent encore des imperfections techniques et ne répondent pas toujours aux besoins des paysans.

Les nouvelles taxes: un coup de grâce

Les charges financières que cette loi veut imposer mettent en péril l’existence et la survie d’exploitations agricoles qui ont, pour mission première, de garantir la sécurité alimentaire du pays (selon le verdict à 78,7% du peuple le 27 septembre 2017). L’autoalimentation de notre pays, qui ascende à quelque 60%, doit être impérativement maintenue, grâce à une production indigène aussi compétitive que possible. La consommation locale doit être développée, encouragée: sinon elle sera remplacée par des importations coûteuses qui, elles, produiront des gaz à effet de serre supplémentaires. Bien davantage qu’un pet de vache, par ailleurs aussi, gardienne de notre paysage

Je vous encourage donc à signer le référendum pour rejeter massivement cet loi.

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UDC Conseiller National (FR)
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