Journée « joker »: une plaisanterie ?
Les quatre demi-jours de congé «joker» que le Conseil d’Etat est prêt à accorder aux écoliers sans justification (La Liberté 25.2)? Selon notre point de vue, c’est une plaisanterie! L’instruction et l’éducation sont les priorités absolues d’une école fribourgeoise qui se porte plutôt bien. Ce ne sont pas les enquêtes PISA qui nous contrediront.

Pour pallier ces difficultés, il faudrait probablement engager un énième soutien pédagogique, un de plus dans la liste déjà longue des spécialistes qui gravitent autour de l’école. Et là, tant le parent d’élève que le contribuable sont en droit de se poser des questions. Il faut cesser de niveler par le bas.
L’école doit poursuivre sa mission et fournir à la relève les outils nécessaires pour entrer de plain-pied dans le monde du travail. Le Conseil d’Etat fait l’éloge de la situation actuelle, satisfaisante, et rappelle qu’il n’y a pas d’école à la carte, d’autant que les élèves disposent de quatorze semaines de vacances et sept jours fériés par an. Puis, il change son fusil d’épaule et propose au Grand Conseil d’accepter la motion.
Nous aurions préféré que l’autorité assume ses responsabilités et s’en tienne à la législation scolaire. En proposant l’acceptation de la motion, elle met le doigt dans un engrenage et sème le trouble au sein du système éducatif.
CHRISTOPHE BLAUMANN
VICE-PRÉS. UDC FRIBOURG
MICHEL CHEVALLEY
DÉPUTÉ UDC, TATROZ