Déresponsabiliser, un non-sens

14. août 2019, Christophe Blaumann, La direction du parti, Courtepin

Selon le Tribunal fédéral, la toxicomanie doit être considérée, si elle répond à certains critères définis, comme une maladie psychique (LL du 6 août). Quel non-sens! Laisser une porte ouverte d’une prise en charge AI aux cas non médicaux est une trappe supplémentaire vers une déresponsabilisation individuelle et familiale.

L’AI, à la suite de nombreux abus subis, serre la vis depuis de nombreuses années. A tel point que des personnes qui en raison de pathologies diverses, non reconnues ou écartées, avec très peu de chances de se réorienter ou de se réinsérer professionnellement, sont en attente ou privées de prestations.

Dans le cas de la toxicomanie, les axes de la prévention et de la répression doivent être intensifiés et non celui de la compassion! Le principe des vases communicants est néfaste, nos assurances sociales toutes confondues seront rapidement réduites à néant si elles ne sont pas mieux maîtrisées.

Nos aînés confrontés aux rigueurs financières du système et de nombreuses familles prises à la gorge apprécieront certainement cet élan de solidarité vis-à-vis de la toxicomanie. Quelle encourageante perspective pour les générations à venir, que celle d’un modèle de société où la déresponsabilisation est soutenue financièrement!

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Thèmes

Sécurité et criminalité Sécurité sociale et santé publique

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