Révision du plan de la Caisse de pension du personnel de l’Etat
Les choix du Conseil d’Etat relatifs à la révision du plan de la Caisse de pension du personnel de l’Etat (CPPEF) démontrent que celui-ci a cédé au chantage des syndicats.
Si la limitation de la perte de rente à 9,5% est à saluer, il n’était pas nécessaire d’anticiper les mesures transitoires à partir de 45 ans déjà. A cet âge, le collaborateur a encore suffisamment de temps (20 ans) pour cotiser à sa caisse de pension et procéder à des rachats d’autant plus qu’il y aura plusieurs plans à choix. Fixer les mesures transitoires à partir de 50 ans aurait été un bon compromis. Tout ceci a un coût, CHF 380 millions selon le Conseil d’Etat.
Dans tous les cas, l’UDC exigera que cette dépense soit soumise au peuple fribourgeois et n’acceptera aucun artifice juridique pour éviter de faire voter le plan de révision par le peuple souverain. En effet, il ressort de la décision du Conseil d’Etat que l’intégralité de la charge sera supportée par les contribuables, lesquels, s’ils sont affiliés à une caisse de pension privée, ont déjà dû supporter l’assainissement de leur propre caisse de pension. L’UDC tentera de corriger les défauts constatés dans le cadre du processus législatif.