Objectifs du parti pour les 4 prochaines années
Au cours des dernières législatures, l’Union démocratique du centre s’est attelée à la préservation du modèle Suisse qui garantit aujourd’hui encore le plein-emploi à ses habitants et une qualité de vie supérieure à d’autres pays européens voisins. Cependant, cette spécificité suisse qui profite à nos concitoyens est encore et toujours attaquée de tout bord et chamboulée par la gauche ou l’Union européenne. C’est pourquoi notre Parti et nos sept candidats ont décidé de retrousser leurs manches pour défendre le modèle suisse sous la coupole !
Défendre l’indépendance et refuser l’accord-cadre
L’accord institutionnel que l’UE souhaite voir la Suisse signer représente un traité colonial visant à diminuer l’indépendance de la Suisse et voir ses particularités réduites en faveur de l’Europe. En résumé, cela comprend une reprise automatique du droit européen, la reconnaissance de la Cour de justice européenne (non-élue par les suisses) et l’imposition de sanctions si la Suisse refuse d’appliquer les directives de Bruxelles. Pour les travailleurs, la protection des salaires et les mesures d’accompagnements des travailleurs détachés seront réduites. L’accord prévoit aussi un meilleur accès des citoyens européens à nos assurances sociales, à la nationalité suisse, à l’immigration… L’UDC et ses candidats feront tout leur possible pour que cet accord aux avantages unilatéraux et négociés à coups de menaces et de chantages de la part de la Commission européenne soit définitivement enterré. Il en va de la souveraineté de la Suisse, de ces institutions et du modèle helvétique !
Diminuer les impôts et l’instauration de taxes supplémentaires
Cet été, le Conseil fédéral annonça un excédent de 2,9 milliards de francs et prévoit également de tels résultats pour les deux prochaines années. S’il y a de quoi se réjouir de telles recettes pour la Confédération, il est en revanche peu compréhensible que rien ne soit fait pour diminuer les impôts et taxations des contribuables. Au contraire, on parle aujourd’hui d’instaurer des taxes supplémentaires : hausse de la TVA, taxes sur le CO2, pourcent de solidarité dans l’assurance-chômage, etc. La prospérité et les emplois du modèle suisse ne peuvent être sauvegardés que si les citoyens et les entreprises ont la possibilité de disposer plus librement de leur revenu et de les réinvestir dans l’économie. Et ces résultats comptables bénéficiaires ne sont pas imputables à une diminution des dépenses, loin de là ! Ces dernières n’ont cessé d’augmenter à cause de la politique de l’arrosoir de la gauche. Une maîtrise des coûts est primordiale, afin de ne pas imiter des pays tels que la France dont la dette publique atteint 100% du PIB.
Une transition réfléchie plutôt que l’hystérie climatique
Les écologistes se montrent plutôt sévères envers la Suisse, alors qu’elle se situe aujourd’hui déjà au 73ème rang mondial en termes d’émission de CO2 par habitant, ce qui fait du modèle suisse un très bon élève en comparaison internationale. En 20 ans, la Suisse a déjà réduit ses émissions de près de 20% alors même que la population a augmenté de plus d’un million d’habitants. De plus, deux tiers de la production électrique provient de l’hydraulique et le tiers restant provenant du nucléaire ne génère guère de gaz à effet de serre. Et pourtant, la gauche veut assommer la classe moyenne et les ménages de taxes écologiques et d’interdictions sans pour autant proposer de solutions concrètes et d’aides pour réduire davantage les émissions. L’UDC demande plutôt des incitations positives comme des déductions fiscales pour l’assainissement des bâtiments, le soutien à l’agriculture locale et le frein aux accords de libre-échanges agricoles dont le transport international généré est une cause majeure des émissions de CO2.
Garantir les rentes pour nos retraités
Le modèle suisse en matière de prévoyance sociale reste un concept solide envié par beaucoup d’autres pays selon les spécialistes. Cependant, étant donné l’augmentation du vieillissement de la population et la diminution du nombre d’actifs par rentier, ce concept doit être assaini. Les dépenses pour la sécurité sociale atteignent le quart du PIB national et des mesures doivent être prises pour garantir les retraites tout en maîtrisant les coûts. Pour cela, évitons la politique de l’arrosoir véhiculée par la gauche et proposons plutôt des prestations complémentaires aux personnes réellement dans le besoin. Pour que nos rentiers profitent pleinement de leur retraire, assurons-nous que les rentes AVS soit libérés de tout impôt fédéral ou autres. Pour des finances saines, diminuons les abus dans les autres assurances sociales afin que l’argent abusivement perçu soit alloué à l’AVS.
Enfin réduire l’immigration et la délinquance
Malgré l’acceptation de l’initiative contre l’immigration de masse ainsi que pour le renvoi des étrangers criminels, le Parlement et les tribunaux daignent les mettre en œuvre tel qu’approuvés en votations populaires. La non-application de ces deux textes met à mal le modèle suisse et sa démocratie directe, car elle relègue aux calendes grecques une volonté populaire. L’UDC mettra tout son cœur dans la législature à venir pour que le Peuple suisse, ses décisions et son modèle soient respectés !