Interdiction – et en plus payer plus cher !

J’ai rarement eu entre les mains un projet aussi abstrus que celui qui sera soumis au peuple le 18 juin prochain pour la votation sur la loi sur le climat. Abstrus parce que les citoyens doivent se prononcer sur un sujet financièrement flou, dont personne ou presque ne peut identifier les coûts ultérieurs. Faut-il mettre à la casse prématurément les moteurs à essence ou diesel ? Dois-je me débarrasser trop vite du chauffage au mazout qui fonctionne ? Vais-je devoir prendre d’autres mesures contraignantes qui entraîneront des coûts supplémentaires ?
Tout le monde sait-il que, selon une étude de l’EPF, les coûts supplémentaires s’élèvent à 6 600 francs par an et par personne ? Il y a six ans, une ancienne conseillère fédérale a promis que l’approvisionnement énergétique resterait garanti, que la sortie du nucléaire ne poserait pas de problème et que les coûts n’augmenteraient que très peu. Comme notre ancienne conseillère fédérale s’est lourdement trompée ! Je me demande donc qui peut fournir un calcul précis ? La nouvelle loi sur le climat est en partie très vague et fait confiance à des personnes qui savent, mais qui atteignent elles-mêmes leurs limites.
Si la loi devait être approuvée, nous savons par expérience que les interdictions, les réglementations, les mesures contraignantes et les ordonnances entraînent des coûts supplémentaires. Je cite involontairement le proverbe français : « Après nous le déluge ». Ne suffit-il pas que la plupart des dépenses soient déjà inhabituellement élevées ? Je pense à l’inflation avec les loyers élevés, les frais d’entretien, les primes d’assurance maladie et les prix de l’énergie. Malgré la hausse des coûts de l’électricité, nous sommes encore loin d’avoir atteint le zénith. Pour moi, il est tout à fait logique que la pénurie d’électricité entraîne des coûts élevés.
Nous avons entre nos mains la possibilité de déposer au moins un NON clair contre cette loi d’interdiction dans l’urne le 18 juin. Les gens, réveillez-vous, la vie devient plus chère !
Achim Schneuwly, Oberschrot
Membre du Grand Conseil UDC
079 225 82 36