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NON au diktat de l’UE qui nous désarme !

La Communauté d’intérêts du tir suisse (CIT) saisit le référendum parce qu’elle le doit. L’adoption de la directive de l’UE sur les armes n’offrirait pas le moindre gain de sécurité, mais signifierait la fin du tir en tant que sport populaire et ferait de notre droit de posséder des armes un simple privilège. Sans qu’il soit nécessaire d’agir – simplement parce que l’UE le veut ainsi! – il est prévu que nos propres fusils d’assaut soient interdits et que les propriétaires d’armes fassent l’objet d’une méfiance étatique à grande échelle. Ceci est tout aussi inacceptable que l’introduction de revendications explicitement rejetées aux urnes, comme par exemple l’enregistrement a posteriori. En 2005, le Conseil fédéral a déclaré officiellement que l’association à Schengen n’entraînera pas de restrictions extrêmes sur notre législation sur les armes. Qu’il se rappelle de cette déclaration maintenant!

De quoi sagit-il ?

Des terroristes islamistes abattent plus de 140 personnes à Paris. Leurs outils meurtriers: des Kalachnikovs achetées illégalement et passées en contrebande à travers la moitié de l’Europe. Sur ce, l’UE renforce la législation sur les armes. Avec une nouvelle directive sur les armes, elle oblige les Etats de Schengen à interdire, par principe, la détention légale d’armes à feu par leurs citoyens. Un tel diktat de désarmement est inique, liberticide, inutile, dangereux et antisuisse – et même au sein de la Berne fédérale, on le sait bien. S’il en va selon la volonté de la majorité du Conseil fédéral et du Parlement, il devrait néanmoins être mis en oeuvre.

Le PS et les Verts se félicitent de l’attaque de Bruxelles parce qu’elle satisfait à leurs propres attentes en matière de désarmement. Il y a huit ans, le 13 février 2011, ils ont fait naufrage dans les urnes avec leur initiative «Pour la protection face à la violence des armes»: aujourd’hui, ils ne veulent pas rater l’occasion d’inscrire leurs revendications radicales dans la loi, sans passer par le peuple. Le PDC et le PLR, en revanche, pourraient se passer des nouveaux paragraphes de l’UE. Pour eux, le citoyen armé n’est pas une épine dans le pied et, en fait, ils préféreraient garder notre droit sur les armes tel quel. Mais malheureusement, avec leurs affirmations constantes que l’avenir de notre économie dépend de l’humeur de Bruxelles, comme l’avenir de la souris dépend de la faim du chat, ils se sont eux-mêmes laissé terroriser. C’est pourquoi ils sont maintenant prêts à accepter précisément le désarmement général qu’ils ont contribué à empêcher en 2011.

Ces deux alliés contre-nature ont décidé de reprendre quasiment à la lettre la directive illicite de l’UE. Cette reprise, assurent-ils, serait «pragmatique» et «ne porterait pas atteinte aux traditions suisses». Remplacer de façon «pragmatique» le droit suisse par le non-droit de l’UE? Ignorer «en ne portant pas atteinte aux traditions suisses» les résultats de votations? Jeter de façon «pragmatique» nos principes législatifs par-dessus bord? Harceler «en ne portant pas atteinte aux traditions suisses» des centaines de milliers de propriétaires d’armes sans reproche? Enterrer de façon «pragmatique» le tir sportif? Interdire au citoyen «en ne portant pas atteinte aux traditions suisses» le fusil d’assaut de sa propre armée? Face à un tel excès de «pragmatisme» et de «préoccupation pour nos traditions», il n’y a qu’une seule réponse qui s’impose: un NON clair et sans équivoque, conforme à nos principes!

Inique !

La Directive européenne sur les armes ne remplit ni le critère d’adéquation au but recherché, ni ceux de nécessité ou d’acceptabilité. En la promulguant, l’UE enfreint l’un des principes fondamentaux de l’État de droit: celui de proportionnalité. Face à une réglementation aussi incohérente, la résistance s’imposerait d’office, mais la Berne fédérale se montre conciliante à mauvais escient. Pour ne pas risquer une opposition de la part de l’UE, le Conseil fédéral et le Parlement veulent se plier à un texte qui n’aurait jamais dû être adopté. Ce faisant, non seulement ils acceptent le démantèlement de notre État de droit, ils capitulent aussi face à la volonté de l’UE. Si nous laissons faire, nous y perdrons tous.

Liberticide !

À condition de n’avoir rien à se reprocher, les citoyennes et citoyens suisses (ainsi que la plupart des étrangers domiciliés chez nous) jouissent depuis toujours du droit de posséder une arme. Or, l’UE désire désormais faire de ce droit un simple privilège. À l’avenir, l’achat d’armes à feu ordinaires ne sera plus interdit de façon exceptionnelle mais, bien au contraire, autorisé de façon exceptionnelle. La possession légale d’armes: une prérogative octroyée par le suzerain? Nous ne voulons pas de cela dans notre Suisse de liberté, pas pour les citoyennes et citoyens libres que nous sommes!

Inutile !

L’UE justifie sa Directive sur les armes par la nécessité de lutter contre la vague terroriste actuelle. Toutefois, depuis que celle-ci a débuté, aucun attentat n’a été perpétré avec une arme légale. Dans ces conditions, même le PDC et le PLR reconnaissent que les nouvelles règles – dont la mise en œuvre représenterait une lourde charge administrative – ne sont pas adaptées à l’objectif qu’elles sont censées atteindre. Inutile et pourtant très chère – nous pouvons nous passer d’une telle expérience.

Dangereuse !

Les cantons ont bien sonné l’alarme: la reprise de la Directive européenne sur les armes engendrerait un monstre bureaucratique. Chaque corps de police devrait faire face à d’innombrables heures de travail de bureau en plus, et dans certains cas, il serait même nécessaire d’acquérir de nouveaux systèmes informatiques. Et comme Bruxelles ordonne mais ne paie pas, ce serait au détriment du travail à proprement parler de la police. Mais ce n’est pas seulement en liant les policiers à des tâches administratives superflues que l’adoption des règles UE créerait de l’insécurité. Parce qu’elle ferait de la possession d’armes un privilège, elle entraînerait également une diminution constante de la densité des armes légales: l’effet dissuasif, particulièrement important dans les zones reculées, s’éroderait. Faciliter le travail pour les criminels, sans aucune contrepartie? Non merci!

Antisuisse !

La liberté responsabilise. Pour des personnes aussi libres que nous les Suisses, il n’y a nul besoin d’être enfermés dans des paragraphes infantilisants, comme des gamins en bas âge dans leur parc! Avec sa Directive sur les armes, l’UE prétend nous interdire jusqu’à la possession des fusils d’assaut de notre propre armée. La conséquence: l’arme du soldat de milice ne serait plus l’arme du citoyen, le tir en campagne entrerait dans les zones grises à la marge de la légalité, et lors du «Knabenschiessen», le concours de tir de la jeunesse zurichoise, on récompenserait les jeunes pour la maîtrise d’une arme que nous n’avons en réalité pas le droit de détenir. Si nous l’acceptions, nous nous couvririons de ridicule, non seulement aux yeux du monde, mais aussi et surtout à nos propres yeux!

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